13/07/2002

On quitte l'hôtel et Bahia destination Rio. Notre avion de 12h40 ne décolle en réalité que vers 16h00. Qu'est-ce qu'on peut s'emmerder dans un aéroport . J'ai rien à faire à part lire. J'ai continué Flaubert et sa cruche aux désirs insatisfaits de madame Bovary. On arrive à Rio alors que la nuit est déjà tombée. On récupère nos affaires et négocions un taxi pour 49 R$. On descend encore au Royalty Copacabana Hôtel situé sur la 3ème rue parallèle à la plage de Copacabana. La réception parle français et s'étonne pour une fois qu'on ne prenne pas une chambre avec un lit double. Mais bon, autant finir les vacances comme ça et personne ne gêne personne. On retrouve un peu d'infos en français sur TV5, le tour de France, rien d'intéressant. Vers 20h00, un taxi nous prend pour nous emmener sur Ipanema, le quartier qui jouxte Copacabana. Le taxi défile le long de la plage où quelques joggers parcourent la piste cyclable. Sur ma gauche, les lumières des immeubles qui s'étendent à l'infini. C'est pas très beau mais quel charme ça a. On met pas mal de temps pour choisir un resto. Ici, ils sont pleins. Celui qu'on choisit est correct. Je prends une sorte de brandade de morue et Olivier prend de la viande. Après, on décide d'aller dans un de ces bars boites où fleuri la jeunesse dorée de Rio. La déco de l'endroit est colorée à souhait, les murs sont remplis d'objets iconoclastes, bouées canard, poupées de foire du trône, électroménager des années 50, du mauvais goût partout tendance Almodovar. On ne comprend rien aux frais d'entrée. Mais bon, comme c'est un système de cartes, on n'est pas plus effrayés que ça. On comprend vaguement qu'il faut consommer un minimum sinon l'entrée est exorbitante. Comme on n'allait pas y passer la nuit, on prend des trucs chers. Un long Island Iced Tea pour moi, un Mojito pour Olivier. L'ambiance est franchement amicale, tout le monde a l'air de connaître tout le monde et la musique diffusée est nettement ancrée dans les années 80 90. Toutes les nuances pop rock de ces 20 dernières années y sont joyeusement mêlées. Kyle Minogue, U2, Donna Summer, Paula Abdul, David Bowie défilent inlassablement alors que je sirote mon cocktail. Ils ne sont pas allés de main morte sur les doses. Résultat : 2 cocktails en 3 heures, c'est correct. A la fin, c'est tout juste si j'arrive à me tourner d'un quart de tour tant il y a du monde. Olivier ne tient plus. On se casse.