Janvier 2004.

Il était temps de changer de layout.

Il était temps aussi de faire figurer les petits carrés colorés de Soto dont j'avais vaguement parlé.

J'ai profité de cette belle journée d'hiver pour aller m'enfermer dans une salle de cinéma. Seul. Je n'aime pas aller au cinéma seul d'habitude. Maintenant, je n'ai plus vraiment le choix, Olivier vivant à Montpellier. J'avais hâte de voir "Lost in Translation" de Sofia Copolla pour plusieurs raisons. Pour elle, Bill Murray et l'histoire, une rencontre improbable entre un quinqua en crise et une jeune femme qui accompagne son jeune mari photographe. Ca se passe à Tokyo au Japon, aujourd'hui, le mégapole technologique qui ferait passer le quartier de la Défense pour une vulgaire ville de province. Ils sont dans le même hôtel. Ils n'arrivent pas à dormir à cause du décalage horaire. Ils vont vivre une histoire d'amour platonique. C'est très beau, très émouvant et ça m'a fait chialer.
Bill Murray, t'es le meilleur. Evidemment, je pourrais parler pendant des heures du drôle de cinéma auquel Sofia C. commence à nous habituer. Le drôle de rêve éveillé dans lequel elle nous convie. Malheureusement, je pense qu'il ne faut pas trop dévoiler ses impressions dans ce film justement d'impressions ... où il ne se passe grand chose. Laisser les gens découvrir ce petit bijou.