Ca faisait un an déjà que je n'avais pas foutu les pieds à Lyon. Je n'en connais pas grand chose de Lyon. Bellecour et les environs, Part-Dieu et les environs et c'est à peu prêt tout sans compter le quartier de l'E.N.S. où j'ai résidé. J'y allais pour rendre visite à ma soeur Emmanuelle et mon beauf Jean-Phi. L'A.G. de l'assoc. d'Olivier se déroulait à Lyon aussi. Cette fois ci, toutes les occasions étaient bonnes pour passer un petit WE à 2 heures de Paris et à 1 h 45 minutes de Montpellier.
J'ai vu Maxime aussi. Le genre de gars qui entre dans le métro et qui attire spontanément tous les regards. Un vrai charmeur, ce Max. Je l'ai vu faire. Du grand art. Il a repéré un petit couple d'une vingtaine d'années. La fille très fi-fille d'aujourd'hui avec son pantalon serré et son petit haut noir collant. Le mec, teint mat, brun, bien fait de sa personne.

Max, d'une façon tout à fait innocente, a commencé à lui poser la main sur sa cuisse musclée et à lui faire de légères caresses pour qu'il commence à s'intéresser à lui. En retour, les deux lui ont adressé leur plus grand sourire. Alors là , je dis bravo. Posséder une technique de drague pareille quand on a treize mois, c'est trop fort.

Maxime, c'est mon neveu. Une vraie bombe. Les yeux noirs de sa mère et des longs cils comme ceux de son père. On rigole bien avec Maxime. Son truc à lui, c'est la séduction permanente.

Entre visitage et glandage, finalement le samedi est passé très vite. On a dévalisé le Tout-Compte-Fait de la rue Victor Hugo pour habiller Monsieur des pieds à la tête. On a bu un pot sur la place Bellecour et puis rentrage à la casa et discutage et apérotage, apérotage, apérotage. Tout ça pour finir de voir le Pascal Sevran se faire shooter comme un bleu par Gaccio et Ardisson dans Tout le monde en Parle. Pathétique.

Le dimanche, le beauf décide de nous emmener visiter Peyrouge Pérouges, une cité médiévale à 1/2 heure de chez eux. Arrivés vers 12h45, on commence à faire la tournée des restos pour grailler un peu. Le premier resto nous propose une table pour 14h00. Le style du resto est très familial, au sens " on a sorti les vieux de l'hospice et on les a emmenés au resto juste parce que c'est dimanche ". Trop tard.

Le deuxième, nous propose une table pour 13h30. Au premier abord, il a l'air moyen mais on n'a pas vu la terrasse. Et pour, le gosse, vaut mieux une terrasse. A cet age, on a envie de s'exprimer. Ok pour celui là .

A 13h30 on revient donc et quelle ne fut pas notre surprise de découvrir la jolie terrasse qui donne une jolie vue sur la campagne des alentours. C'est l'automne, le temps est magnifique, trop venteux sans doute. Nous sommes pris en charge par une bombe sexuelle qui nous annonce ses plats du jour en deux-deux. Olivier et moi prenons le sauté de cerf pendant que ma frangine commande la pièce de boeuf et JP les cuisses de grenouilles. Le tout arrosé d'un excellent Saint-Joseph.

Le type en question est moyennement grand 1,75 m environ, mince brun, des yeux sombres, le cheveu coupé très court (calvitie précoce oblige), un joli sourire jusqu'aux oreilles qui montre une jolie dentition. Bref du charme à revendre. Surtout de dos. Je n'arrête pas de le mater. Et lorsque pendant le repas, j'ai décidé d'aller aux toilettes, il s'est empressé de venir m'expliquer où ils étaient. J'avais vraiment envie de lui proposer de m'accompagner. J'ai bien cru qu'il allait venir ce con. J'avais oublié comme par hasard de fermer le loquet des chiottes au cas où. Mais bon, il n'est pas venu (et je suis seul tout au bout de la rue ) mais je m'égare.

Le sauté de cerf était excellent. Bien plus fin qu'un Bourguignon, en fait. Ensuite nous avons pris les desserts et le café et discrètement je suis allé payer.

Arrivé devant le bar, je demande l'addition à Sex-Bomb. Une dame d'un certain age (la propriétaire des lieux ?) me toise et dit en substance au gars (son fils ?). Il ressemble à un acteur le monsieur non ? A peine avait-elle fini sa phrase que le gars rétorque du tac-au tac " Gérard Jugnot ".

Et le gars de plaisanter si je pouvais lui signer un autographe, si j'étais là incognito etc. Et moi, rouge de colère et de honte, plus de colère que de honte d'ailleurs, je n'ai rien dit. Tout juste ai-je pu lui envoyer mon regard " 122B " de tueur en pensant très fort " pov' con ".

(La ressemblance avec Gérard Jugnot, on n'arrête pas de me la faire, la dernière fois c'était en Turquie !)

J'étais triste et malheureux et son sourire sadique m'excitait.

Je ne suis pas Gérard Jugnot, bordel de merde !!!

voilà donc un week-end à Lyon où si possible je poserais mes valises si je ne trouvais pas de boulot à Montpellier.

J'ai été super déçu de ne pas avoir de nouvelles des gens du Forum

PS : Lorsque j'étais en première une certaine Axelle M. du nom du vendeur de tapis de la rue Royale (c'est son père) était dans ma classe. Je lui avais trouvée un jour une grosse ressemblance avec Anémone. Ce à quoi, elle me rétorqua qu'elle pensait ressembler plus à Béatrice Dalle. Tu es bien vengée, sale conne.