Encore un petit 28 sur Mtp. Ca devient d'un banal ce beau temps. Je serais bien allé à la gay pride cet après-midi, mais bon, olivier se retrouvant seul spécialement ce samedi, c'est pas très sympa de ne pas rester l'aider. Et puis, la Gay pride à Montpellier est une énorme plaisanterie ! Mais d'où sortent-t-elles toutes ces connasses qu'on ne voit jamais nulle part ? De l'Ardèche ? De la très péquenaude Lozère ? Du Gard ? D'ici ? A croire que ces connes ont eu un sursaut d'humanité juste ce jour là .

Mtp n'est plus une ville très gay à vrai dire. Le THT a fermé. Le café de la mer est désert en semaine et le heaven ... le heaven bof... Il y a trois saunas où je ne suis jamais allé, un ou deux magasins de fringues et puis basta. Non, la majorité des fiottes se retrouve à la villa rouge ou au maxximum le samedi soir et se retrouve par banc de quinze sur la plage de maguelone.

Vers 18h30, Olivier insiste pour assister au pôt de cloture ayant lieu place du marché aux fleurs, le café de la mer est bondé et une immonde techno pollue mes fragiles oreilles. Je le supplie de ne pas trop rester longtemps. On passe à IB-store s'acheter une fringue. Je me prends un polo rose fuschia très échancré sur le torse, mon nouveau look est désormais très pouffiasse power et on rentre bouffer du couscous sous vide et regarder la téloche devant laquelle je m'endors à 22h00.

La vie de merde, c'est quand je veux.

Le dimanche, une franche engueulade survient au moment de la sortie dominicale. Je le menace encore de rentrer sur Paris, qu'ici ça ne me plait pas et que je suis en train de rater ma vie. Ce que je pense sincèrement quand je suis en colère. Un peu moins quand je ne le suis pas. Juste un peu. Finalement on se rabiboche devant la très consensuelle déclaration d'impots à télétransmettre et on fini par rejoindre nos amis les coconnes aux insolents corps de rêve allongées par banc de quinze à la plage où j'en profite pour lire tous les libés de la semaine que je n'ai pas lus. A 18h15, on lève le camp pour aller prendre un apéro au "playa de cuba" qui sert, comme son nom ne l'indique pas, de dégueus Mojitos mais d'excellents ti'punchs. Plus tard, il me fait la promesse de ne jamais m'emmener en randonnée. Et merde, je ne pourrai plus jamais dire du bien que je pense du "promeneur du champ de mars" car Skorecki l'a déjà écrit.

Là , j'entre dans ma 5ème année de bloguage en dilettante. Je ne vois pas pourquoi ça changerait.