J'étais aux USA du 10/01 au 18/01/2003. A Miami exactement. Miami, c'est un peu la ville du pélerinage pour moi. C'est la ville où j'ai atterri en Décembre 1990, quand Olivier m'a fait connaître les USA. C'est une ville où j'ai passé le passage à l'an 2000 après une petite escapade dans le Yucatan mexicain. C'est une ville où j'aime bien retourné en hiver.

La température avoisine les 25°C dans la journée, il ne fait jamais trop chaud, jamais trop froid. Cette année, nous n'avons jamais été aussi proches de la plage. A Miami, ce qui est intéressant, c'est Miami Beach, le reste est tout à fait quelconque. Il y a 3-4 rues dont il faut se souvenir à Miami Beach : Ocean Drive qui longe la mer, où se situe notre bar préféré (1200 Ocean Drive ...), Collins Avenue la parallèle suivante, où était notre Hôtel (Shelley hôtel), Washington Avenue, la parallèle suivante encore où l'on peut trouver les restos et les boites (le Twist) et enfin Lincoln Road une artère commerçante piétonne par moments qui coupe ces trois rues où se trouve notre 2ème bar préféré (le Score).

C'est toujours amusant de revenir à Miami où nous commençons à avoir nos habitudes.  Où boire un verre, où manger, où faire des courses... on connait ça par coeur. Comme nous avions loué une voiture, on est allé aussi à Fort Lauderdale, Palm Beach entre autre. La vie américaine est quand même différente de la vie française. Après tous ces voyages, je m'y suis fait, j'ai réussi à décoder la vie américaine de tous les jours. Je pourrais y vivre même. Ca ne me dérangerait pas. Même au café dégueulasse du matin, on s'y fait. A bouffer de la merde pas chère, on s'y fait. A bouffer des trucs décents mais chers, on s'y fait aussi. Il faut savoir qu'aux USA, les prix affichés sont du HT. A cela il faut souvent ajouter les taxes et le service. Le service est à la discrétion du client et coûtera 15 à 20 % de la note. Les français, comme d'hab ont mauvaise presse et il n'est pas rare que les garçons de restaurants prennent leur dû sur l'addition.

Aller aux USA maintenant est aussi un bon moyen pour se faire entrer l'Euro dans le crane.

En effet, avant, à l'époque du franc, j'étais toujours tenté de convertir n'importe quel truc affiché en dollars, en francs. Maintenant qu'on est passé à l'Euro et que l'euro vaut plus ou moins un dollar, je ne convertis plus en francs, alors qu'une semaine avant, je convertissais encore les euros en francs.

Le milieu pédé est plus vieux et moins prise de tête que le milieu pédé français.

Bah, c'est clair qu'il vaut mieux avoir 50 balais à Miami que 35 à Paris.Les pédés ont l'air mieux organisé en bande que les pédés français. Il n'était pas rare de voir des bandes entières dans les restos tous ages confondus, ce qui est difficilement concevable à Paris, voire en France.

Evidemment, ils abusent un peu au niveau de la segmentation des marchés. Je donne un exemple. Si vous cherchez de la littérature homo, dans n'importe quelle librairie, il y a un rayon homo. Si vous êtes afro-américain , dans n'importe quelle librairie, il y a un rayon afro-américain. Je suis sûr que si vous êtes homo, noir et cul de jatte, vous trouverez le rayon approprié.

Comme c'était les soldes et qu'on était encore plein de thunes, on a fait le plein de fringues Armani, Donna Karran... Levis (30 $US le 501 !).

Côté disques, j'ai ramené beaucoup de trucs décevants mais aussi le truc qu j'arrête pas d'écouter depuis que je suis revenu : Back in the US de Paul Mc Cartney, le Live qu'il a effectué lors de sa tournée aux USA en 2002 et qui est un pur bonheur, car il reprend beaucoup de titres des Beattles et des Wings avec beaucoup d'humilité, j'ai encore et toujours beaucoup de frissons à entendre des chansons telles que "The Fool on the Hill" ou "Here Today" qui me fait littéralement chialé. Ce disque sortira en France en Mars 2003 et je crois est d'ores et déjà disponible en import  chez Gibert.