16/07/2002

Après avoir plié les bagages et comme l'avion est à 19h40, ça nous laisse la journée pour se promener. On prend le métro pour aller dans le centre. Quelques beautés architecturales parmi des monstres de mauvais goût. Il faut imaginer le style Hausmannien dans la Défense. La chance est avec nous, il fait réellement beau. On prend le tramway qui nous mène dans les hauteurs non loin des favellas. Je suis assis au bord, protégé par rien. Ce truc fait un bruit d'enfer et on est secoué en permanence. Aussi, quand on prend l'aqueduc qui traverse je ne sais plus quelle rivière et qu'il y a le vide sur ma droite et que la seule protection, si je tombais, est un grillage identique à celui que ma grand-mère utilise pour ses clapiers à lapins, j'ai vraiment peur. Je me sens inexorablement glisser vers le vide, d'autant plus qu'on est assis sur un siège en bois avec une belle patine. Quelle idée j'ai eu de me mettre au bord. La traversé de cet aqueduc me paraît une éternité.
On descend du tramway un peu plus loin pour explorer le côté pittoresque de la ville haute. Des baraques d'artistes, assez jolies, se succèdent. Cela fait penser à Montmartre. On redescend ensuite dans la ville basse pour grignoter quelque chose. En prenant le métro, on arrive sur Botafogo. On trouve encore un shopping center et on déjeune d'une pizza sur la terrasse au 8ème étage. On rentre ensuite à l'hôtel pour fouler une dernière fois la plage de Copacabana. On boit un dernier Guarana sur la plage. Et voilà , déjà 17h00, faut y aller. Un taxi nous amène à l'aéroport où notre soirée sera ponctuée d'un Rio-Sao Paulo et d'un Sao Paulo Paris.
Adieu Rio, Adieu le Brésil, c'était beau, c'était bien, on reviendra, c'est sûr.