Je deviens fou.

Barré de chez barré. Je ne sais pas pourquoi. Je pensais que le départ d'Olivier pour Montpellier allait m'aider à m'émanciper. Tu parles, j'en suis incapable. Je reste à la maison, attendant son coup de fil du soir. Moi : Tiens aujourd'hui j'ai fait les vitres et il a plu, marrant non ? Lui : Moi je me suis encore réveillé à 3h du matin et je n'ai pas pu me rendormir. Je perds de l'argent tous les jours. Pourquoi j'ai été racheté cette boite de merde ?

Tous les soirs, il me déprime un peu plus. Et comme je l'aime, je reste à la maison, essayant d'économiser des sous au cas où il en aurait besoin. Je suis seul à Vincennes et j'écoute en boucle  "judgement of the Moon and Stars" de Joni Mitchell (Album : For the roses(1972)). Ce morceau devient une obsession. Dès que je rentre du boulot, je le mets sur la chaine. La version de l'album. La version Symphonique de l'album Travelogue 30 ans après. Ce morceau me rend fou, m'obsède, j'essaye de comprendre pourquoi. Je n'y arrive pas. J'ai essayé d'y lire un message dans le texte qui m'aurait interpellé, qui m'aurait parlé au niveau du vécu. Je n'ai rien trouvé. Ce morceau est grandiose. Je l'écoute 15 fois par jour. Et je deviens de plus en plus taré.

Sinon, j'ai aussi mis sur ma Radio-Blog "nightporter" de Japan et "the sitting room" d'Anne Clark (le premier morceau que j'ai pu joué au piano sans connaître le piano, wé je sais je suis doué) et "Métropolis d'Anne Clark. Encore en hommage aux années ... pffff  80-90,  lorsque David Girard savait faire la fête à Haute Tension.

[Edit du 22/03/2004] ce message est pathétique et complètement con. Ne pas le lire. Trop tard ...