J'ai accueuilli Laurent B, on s'est installé à la terrasse et on a parlé de tout et de rien mais surtout de rien. J'arrive à avoir des confidences, sa vie sexuelle est morne, il m'avoue avec un petit sourire ne plus vouloir que des plans à trois, prenant ça pour moi, je lui réponds qu'Olivier serait contre s'il lui proposait car il fait presque parti des amis maintenant, qu'il est trop tard. Il sourit d'un air entendu. Mais je ne voulais pas baiser avec vous. Dont acte. Je suis malade, j'ai le droit de comprendre de travers. Et on commence à parler des plans à 4 ... Ca nous est arrivé 2 fois en quatorze ans. Et Olivier arrive. Et blah blah blah, on change de conversation et là je commence à m'éteindre et je mate. Putain, les salopes, elles n'ont pas chomé cet hiver. Que du beau, du jeune, du sexy, même le serveur, momo, on le croierait tout droit sorti d'un casting pour citébeur. Putain, ce cul !!! Je suis en train de me rendre compte que sur le marché du péd', je ne vaux plus rien, tout juste bon à allumer de jeunes naïfs hétéros lors des soirées Paris-Carnet. C'est bien bruyant l'open à cette heure là . On nous recrache la soupe Stock-Aitken et Waterman entendu depuis des lustres. Qui irait encore programmer Rick Astley aujourd'hui ? N'importe quoi. A 21h00, la lumière du jour se fait rare, les spots extérieurs s'allument et surtout les trucs qui chauffent le crane.
Avec la crève que je tiens, c'est tout ce qu'il me fallait. J'ai l'impression d'être chez le coiffeur et d'avoir un casque sur la tête. A côté y'a déjà les discussions de coiffeuses, alors, ça ne dépareille pas.

Après le bar, j'émets l'idée d'aller chez le japonais à côté. Leur menu L2 "sashimis 20 pièces" est plutôt bien servi, le resto est bondé rapidement, nous obtenons une table près de la porte, décidément, je suis maudit. Beaucoup de blablas au resto, décidément, ce Laurent est un bien gentil garçon. Il doit faire parti de l'expédition des péds qui doivent escalader le mont-blanc pour y planter le Rainbow Flag. Quel courage.

Nous quittons ensuite Laurent pour rentrer à la maison, non sans avoir effectué notre petite visite dans notre librairie préférée "les mots à la bouche" où une nouvelle vendeuse a l'air d'avoir été embauchée. Elle fait la fermeture du magasin avec Fred que je regarde toujours avec autant d'affection et d'envie. p'tit brun racé, p'tit corps musclé finement, j'aime aussi des fois.
Alors que je m'apprête à regarder "les dieux du stade" le livre, la nana hurle que le magasin doit fermer et que les gens doivent sortir. Plongé dans le bouquin, je fais comme si je n'avais pas entendu, et trente seconde après, juste en levant les yeux, je me suis aperçu qu'ils n'attendaient que moi. rires. Moi gêné. Bon ok, la prochaine fois alors. Il m'a l'air moins chiant que le DVD, le bouquin. Ca bouge moins.

Samedi.

Ce soir, on reçoit un couple d'ami : Hélène et Pol. Notaires de leur état. Ils ont une petite étude dans la très chic et bougeoise ville de Montfort l'Amaury. Pol est un ami d'enfance d'Olivier. Branle bas le combat. Ménage, liste des courses, etc etc. En feulletant rapidement les deux derniers numéros du cuisine gourmande, on décide de faire une salade de crabe et d'avocat au citron vert en entrée et en plat principal un jambalaya aux crevettes, une spécialité créole de la nouvelle Orléans (pour une soirée jazzy entre amis se permet de préciser le magazine), pas de chance, c'était du Cesaria Evora [et oui, je sais aussi cuisiner]. Le midi, on a pu voir les épisodes 5 et 6 de "the simple life" et j'ai trouvé ça limite chiant, pas drôle. C'est normal, j'ai la crève et je suis con. Le soir, donc une bonne soirée où ces jeunes gens ont annoncé leur mariage pour le 25/09/2004 (ils ne veulent pas fêter mon anniversaire le 26 ?) . Et ils ont proposé à Olivier de s'occuper de l'aspect cartons d'invitation, Menus etc... Et moi qui n'en rate pas une, le champagne sans doute, j'ai proposé de m'occuper de tout l'aspect graphique. Qu'est-ce que je n'avais pas dit. (Voir dimanche) (ouais son concepteur graphique, celui qui est payé pour ça, je le trouve nul)
Une très bonne soirée, comme d'habitude avec eux.

Dimanche.

Encore patraque, pas envie d'aller à la gym. Je me rue sur l'ordinateur afin d'essayer le milliard de police qu'il y a dans Windows XP et j'essaye des épreuves sur photoshop. Ben, leurs cartes d'invitations c'est pas pour demain !
Dimanche après midi, il pleut. Je voudrais bien aller au cinéma à Vincennes cause j'ai une carte et encore 5 places dessus. Le seul hic, c'est qu'il n'y a aucun film que je veux voir. Enfin bref, entre deux averses, on s'est décidé pour aller voir un film dont les deux acteurs principaux ont l'air tout droit d'avoir fait l'actor's studio. Le film est très premier degré, c'est à dire qu'il ne donne rien à voir d'autre que l'image qu'il présente. La peur, la faim, la joie, la tristesse. Ca nous a donné quand même envie d'aller au Cambodge un de ces 4. Voilà , on a vu "2 frères" de J.J. Annaud dont j'avais détesté sa tentative d'adaptation de l'Amant de Duras. Même pas honte en plus. Faut juste avoir entre 6 et 10 ans dans sa tête.
Et puis à 22h30 c'était quand même la 5ème saison de Ab Fab. Alors, je suis un tantinet déçu avec cette vague impression de revoir les mêmes scènes jouées dans les autres épisodes. Bon, c'est drôle quand même.
Et olivier s'est fait les 4 derniers épisodes de la dernière saison d'OZ. Un record pour lui . Clap Clap Clap. (il ne regarde pas beaucoup la téloche)