Proposition et essai d'explications diverses et variées.

Sélection normale.

Carlos d'Alessio (India Song) Version avec ou sans Jeanne Moreau (ie version instrumentale ou pas) La musique d'India Song, le film de Duras. Un thème lancinant et magnifique. Le film est lui-même d'une beauté envoutante. Un drôle de cinéma que celui de Duras.

Jacno (le sud) Ce "hidden track" apparaît dans l'album 'la part des anges',après la dernière chanson et une longue plage de silence. Meilleure reprise à mon avis du célèbre "sud" de Nino Ferrer.

Jacno (Pour seule mémoire) : Axelle Renoir est dans les choeurs, c'est déjà comme dans un rêve éveillé.

Arielle (je tourne à tous les vents) quand la demoiselle enregistre des titres avec les musicos de Cesarie Evora, ça donne ça et c'est simplement beau comme une brise sur une plage du Cap-Vert.

Christophe (les paradis perdus) comme après une soirée au palace où l'on avait décidément trop bu et que l'on rentrait avec un gros porc encore plus ivre que vous, ça faisait du bien, ça faisait du mal et ça m'arrivait. Un titre qui arrive encore à me tirer des larmes.

Catherine Deneuve (Souviens-toi de m'oublier) Je l'ai déjà dit et je le répète, jamais, Gainsbourg n'a écrit un si bel album et c'est Deneuve qui s'est "désistée" pour faire passer le message. 1er album post-rupture Birkin. Magnifique. (Dépression au dessus d'un jardin Deneuve version included). Tant que j'y étais, j'ai ajouté "ces petits riens" et "overseas telegram". Et puis celle là , ouille ouille ouille.

Charlotte Gainsbourg (Don't forget to forget me) Dans la série "rien ne se perd tout se transforme" la version teen et anglaise de la chanson ci-dessus. Avec les choeurs de Bowie en prime.

Electronic (Getting away with it) lorsqu'au début des 90's Neil Tennant des PSB flirtait avec Johnny Marr des Smiths et Bernard Sumner (New order), ça avait donné ça. Spéciale Dédicace à Neuro avec des gros bisous.

Fela () n'importe quel titre pourvu qu'il y en ait un. Finalement, ça sera "Water no get enemy" *la* version originale.

Feetwood Mac (Dreams) parce que c'est l'original et qu'il y a des titres mythiques qu'on entend par hasard en voiture et avec lesquels on s'aperçoit alors combien on aime le chauffeur qui vous traine dans les usa de jour ou de nuit. En l'occurence Dreams est un titre de nuit, côte est. Entre Boston et New-York uniquement.

Salif Keita () je sais plus mais je retrouverai. "Cono" bien sûr !

Soul 2 Soul (Keep on moving) un des nombreux mix que je possède. Le début de la fin ou la fin du début, je ne sais plus très bien. ce titre est caractéristique de la période où j'ai perdu mon innocence.

Iggy pop (Nightclubbing) Que dire de ce titre sinon qu'il est visionnaire, annonçant à la fois la fin du rock comme il se pensait dans les 70's et qu'il annonce à la fois l'ère du clubbing en tant que divertissement et de la Cold Wave. Entre Palace et Bains, il fallait choisir ton camp camarade.

voilà pour la sélection normale. Tout ça pour dire que le livre de Pacadis, Nightclubbing, derrière son effet compulsage d'articles, c'est un putain de bouquin d'Histoire qu'il faut absolument lire. Juste pour revivre le passage des 70's au 80's dans l'histoire du rock, de la mode et par extension dans la société. Ce mec avait décidément tout compris.