09/07/2002

Après le petit déjeuner, on a pris un taxi pour aller visiter le quartier historique. Comme La Havane, une partie des bâtiment est complètement rénovée, les vendeurs de rue y sont particulièrement entreprenants pour vous vendre n'importe quoi et plus on se rapprochait des quartiers populaires, plus l'ambiance était y était normale, c'est tout juste si on nous regardait. Les maisons étaient toutes aussi colorées mais en moins bon état. Il n'était pas trop difficile alors de pénétrer dans le secret de Bahia. On s'est arrêté dans ce bar quelconque, un peu crade même où des gens entraient pour téléphoner, buvaient un verre ou simplement se saluaient. On se serait cru dans le film " Smoke " Nous étions les seuls touristes dans ce bar, le serveur d'allure un peu forte, genre p'tit grassouille avait sûrement les plus beaux yeux bleus que j'ai jamais vu. Il mit la chanson " Con Te Partiro " par je ne sais plus qui, pas Bocelli en tous cas car la voix était celle d'une femme. Ce moment était magique, presque surréaliste. Un peu plus tard, nous sommes partis déjeuner rapidement dans une cafétéria d'un sandwich, puis nous avons continué notre promenade dans des coins moins touristiques encore. Vers 15h30, nous sommes rentrés dans un cinéma porno. C'est dingue le monde qu'il y a dans ce style de ciné en plein après midi, j'étais effaré. Nous sommes sortis du ciné vers les 17h00, juste à temps pour saisir la belle lumière de SSDB qui s'éteignait sur la place principale du centre historique où des danseurs de capoeira mimaient quelques mouvements. Chaque photo était monnayable. Les vendeurs ambulants recommencèrent leur manège. On a pris une bière en regardant le spectacle de rue alors qu'un chauffeur de taxi faisait le pied de grue depuis au moins dix minutes espérant qu'on eût besoin de ses services dan un futur proche. Il ous ramena à l'hôtel et nous fila même son numéro de téléphone pour qu'on puisse continuer à profiter de ses services pendant notre séjour. Malin ce Ricardo. C'est un vrai problème les taxis ici. Il y en a au moins deux fois trop. En tous cas pour nous c'est jamais un problème. Hep taxi ! Et dans la seconde, on en a un. Ca change de Paris. Vers 19h30, nous avons pris de nouveau un taxi pour se rendre dans le quartier historique afin d'assister aux répétitions du Carnaval de San Salvador. Le groupe s'appelle Olodum. On est arrivés dans une chaude ambiance. Le show devait commencer vers 21h30. En ce moment, c'était un groupe de nanas qui se produisait avec des chorégraphies incroyables et en jouant de la grosse caisse. L'ambiance n'arrêtait pas de monter. On a pris une bière et au bout d'1/2 heure j'ai commencé le temps un peu long. Les percussions, c'est un peu saoulant à la longue. Le pire est arrivé quand l'autre groupe a commencé. La salle était bondée, les gens étaient déchaînés, les filles surtout. Tout le monde n'arrêtait pas de boire. J'ai commencé à étouffer et je suis allé me réfugier dans une extrémité de la salle près du bar où j'attendais que le temps passe. Vers 22h40, Olivier m'a retrouvé finalement, on est allé au resto et nous sommes rentrés.