08/07/2002

Grosse journée étape encore. Cette fois ci on va à San Salvador de Bahia, la ville la plus africaine du Brésil. Trois vols encore pour aller là bas. Le premier avion fut pris vers 13h00 et on est arrivé vers 21h00. Dans le taxi qui nous amenait à l'hôtel, la radio diffusait " Dreams are my reality " de Richard Sanderson, la chanson de la Boum ! La première vision de Bahia la nuit était plutôt rassurante, plus que celle de Volta Rodonda en tous cas. Dans le taxi, on a entendu ensuite une version acoustique de I'll be there' immortalisé par Cloclo sous le titre j'attendrai'. Avec cette idée du taxi qui file dans la nuit, on se serait cru dans Paris Dernière de Frédéric Taddei. Arrivés à l'hôtel Sol Victoria Marina situé dans un quartier résidentiel de la ville, nous avons rapidement regagné notre chambre. L'urgence était de vider les valises, séparer le linge propre du sale et donner le linge sale à laver. On va rester 5 nuits ici. La chambre est grande et claire, munie d'une grande salle de bains, d'un coin kitchenette, une grande table, un petit canapé, deux lits et un dressing. Classique. Après une bonne douche, on a décidé d'aller prendre un verre pour commencer à découvrir les mystères de SSDB. On a pris un taxi et on s'est retrouvé près de la plage du centre où devait se trouver un bar qu'Olivier avait coché dans ses guides. Le bar n'existe plus et l'endroit en question était rebaptisé " le Bar de la Plage ". Ce bar ressemblait à des milliards de bars branchés parisiens spécialisé dans le Mojito et la salsa, ce qui ici est plutôt rare, enfin d'entendre de la salsa, c'est rare au Brésil. Comme il n'y avait personne, on a décidé de longer la plage afin d'y trouver plus d'animation. En passant, on a pu apercevoir une bande de jeunes jouant au football près de l'eau quasi dénudés. Plus loin, nos regards s'arrêtèrent sur un vaste bar qui était un peu en retrait de la plage. Alors qu'on allait s'y arrêter, je vis le regard coquin du serveur du bar d'en face qui nous invitait plutôt à venir s'asseoir dans le sien. Ce que nous avons fait. Il y avait une ambiance particulière dans ce bar où de jeunes hommes se faisaient tondre la tête par endroit seulement, ce qui laissait des gros trous dans leur coiffure. On ne saura jamais le pourquoi de cette coutume. On a pris deux bières et on est retourné à l'hôtel. Cette nuit là fut assez douloureuse. Outre la chaleur, le bruit du frigo et de la soufflerie nous empêcha sérieusement de dormir.