Concédons à Jean-Pierre Jeunet tout ce qu'il veut lire ou entendre. Concédons. Mon côté chrétien resurgit. Aïe. De tous les films (les morceaux de films) que j'ai vu de Jeunet, je n'ai jamais tenu plus de 5 minutes. Palme d'Or à Amélie Poulain : 3 minutes 47. Quoi de plus avec celui ci ? Ben, je ne sais pas trop en fait ... L'histoire est tirée du roman de Japrisot Sébastien dont j'avais lu "l'été meurtrier" avant que ça ne sorte en film.

L'histoire : Une jeune fille n'arrive pas à faire le deuil de la mort de son chéri pendant la grande guerre (1914-1918 pour les incultes...) Et puis quoi ? Ben, elle va enquêter tel Maigret pour se rendre compte par elle même si son Jules est mort ou pas ...

Ce qui me gêne chez Jeunet, c'est ce côté complètement niaiseux et premier degré qui fait avaler toutes les couleuvres  que l'on veut. Son côté "so nice". Ce qui m'a plu en revanche dans ce film, c'est le côté justement léger pour montrer un côté plus grave. Bon Amélie ressemble à une Adèle Blanc-sec de Tardi, mais je suis toujours aussi fou de Clovis Cornillac  ...


Le film est cependant un bon divertissement....