Autant le dire tout de suite, j'ai pigé la signification du titre qu'à la fin du film.
Les films de Ducastel et Martineau font partis en général des films sur lesquels je peux tenir 1 minute et demi. Hors générique bien entendu et à la télé.
Pour celui-ci, je ne sais pas pourquoi mais le charme a opéré malgré tous ses défauts et ses incohérences. (Le rôle de Melki en est une parfaite illustration). Le point de départ de l'histoire est la suspicion de l'homosexualité d'un jeune homme de 16-17 ans qui passe ses grandes vacances avec son meilleur ami et ... ses parents. Bon, ok, nous les tapioles, à la différence de son "meilleur ami" on a tout de suite senti grâce à notre Gaydar magique qu'il ne faisait pas parti de la bande. Le but du film est de démontrer, finalement, que celui que vous voyez, n'est peut-être pas celui que vous croyez... (c'est pour ça que je tique sur le rôle de Melki, mais passons). Le tout est une histoire de douche comme exutoire des désirs, et d'une mère hollandaise très compréhensive.
Juste pour Valéria-Bruni-Tedeschi (la soeur de "c'est kelk'un ki m'a dit"), ça vaut le coup de voir ce film car c'est de loin le personnage le plus intéressant et qu'elle crève l'écran en mère hollandaise-donc-tolérante.
Juste pour dire aussi que des coffret DVD "Fassbinder" sortent et que, quoiqu'on dise, Fassbinder, c'est vraiment la vie, pas l'paradis. Et que je suis fou amoureux d'Hanna Schygulla.
A voir.