06/07/2002

Le matin suivant, un jeune indien grassouillet de 25-30 ans nous accompagna armé de son poignard pour une nouvelle promenade en forêt. Il était question alors de voir plutôt des oiseaux. La promenade dura bien 1h30. On a pu voir plein d'espèces différentes dont un pic-vert. En fin de matinée, nous reprîmes la route " Transpantanera " pour aller à Porto Joffre, au bout de la piste, au bord de la rivière Cuiaba. On a emprunté 85 ponts pourris en bois de fortune. Entre le lattes disjointes, on pouvait entrevoir les alligators. C'est incroyable le nombre d'alligators qu'il peut y avoir dans ces marécages. Outre de nombreux oiseaux, on a vu un faon, un gros serpent et des petits porcs pécaris. Arrivés à l'hôtel d'une classe supérieure au précédent, le responsable de l'hôtel nous fit visiter les lieux. Cela paraissait immense, il y avait même une piste d'atterrissage. Sur un lac à proximité flottaient d'énormes nénuphars. Un peu fatigué, je me suis étendu sur le lit pour finir mon Houellebecq en attendant le repas. Le soir avant le buffet, nous prîmes nos traditionnelles Caipirinhas, qui, plus fortes que d'habitude, nous saoulaient plus que d'habitude. Le service était sympathique. Les garçons étaient très beaux, on soupçonnait le gérant d'être pédé. On se coucha rapidement après le repas.